Dans l’étape MRP 3 : Il faut s’intéresser tout d’abord à la façon dont les émotions et les pensées touchent l’organisme, leurs influences sur le corps et les comportements en situation de jeu.
Sur le parcours dès que nous visualisons une situation, des signaux électrochimiques restituent de manière inconsciente l’action. Le cerveau fait automatiquement le tri des perceptions et nous envoie des messages de confiance ou de stress. En une fraction de seconde notre inconscient analyse une foule de données avec un degré de complexité qui dépasse de loin celui de notre pensée consciente et pourtant nous ne nous rendons compte de rien.
En fait, de, presque rien, car une intuition nous informe du travail de l’inconscient, elle fait en général référence aux sentiments, sensations qui arrivent, on sent d’instinct qu’une chose est bonne ou mauvaise pour nous. Ces messages subjectifs sont extrêmement importants. Car ce sont les signaux que notre cerveau nous envoie, pour nous dire si nous devons ou non faire telle ou telle chose.
La méthode MRP s’intéresse ces intuitions, a la façon dont les émotions et les pensées touchent l’organisme, leurs influences, la tension musculaire, par exemple et divers comportements et attitudes en situation de jeu ou en compétition.
Tant qu’une émotion reste modérée/normale, elle n’affaiblit pas le corps et ne provoque pas de tensions musculaires. Mais lorsque l’équilibre est rompu, et que l’émotion devient intense, le joueur développe des actions motrices stéréotypées inadaptées.
Votre golf est le reflet de vos pensées. Le corps ne fait pas ce qu’on lui demande, il fait ce qu’on imagine. Si vous visualisez une chose, c’est cette chose et pas une autre qui se manifestera.
Si notre cerveau rejoue des scènes de mauvais coups, ou un sentiment de doute devant un obstacle, alors que nous devrions avoir aucun problème pour franchir l’obstacle, c’est que notre inconscient a souvent le dessus sur notre réflexion.
Notre inconscient a toujours une longueur d’avance et joue le rôle d’un filtre. C’est pour cette raison que nous avons si peu d’influence consciente et qu’il est aussi difficile de rectifier une mauvaise pensée.
Nos actions résultent en permanence des informations traitées dans le passé, tout ce que nous percevons de façon consciente a été envoyé un tiers de seconde au moins auparavant par notre cerveau. Notre mémoire est donc l’organe sensoriel le plus important. De plus, nous voyons à plus de 90 % ce qui est déjà présent dans notre mémoire seul moins de 10 % vient s’ajouter par l’intermédiaire des organes des sens. Donc, notre cerveau peut falsifier l’information qui vient se projeter sur la rétine, autrement dit, nous pouvons annuler la réalité qui nous entoure pour lui donner la forme qui convient à ce que nous croyons, c’est très puissant.
Notre travail sur le parcours, consiste à prendre en compte ces intuitions en étant connecté à notre banque de données sensorielles pour s’adapter en permanence et percevoir le moindre changement. Les joueurs plus intuitifs sont ceux qui ont le mieux développé leurs qualités sensorielles. Ces intuitions provenant de nos sens, de nos organes internes ainsi que nos expériences émotionnelles passées.
Il est donc aussi important de vivre des situations positives à l’entraînement, d’organiser ses pensées sur le parcours pour envoyer au cerveau des informations positives qui vont prendre le dessus sur le doute. Cet ainsi que nous pouvons parfois inverser le système et accomplir de véritables prouesses. En réalisant tel ou tel types de routines de préparation nous favorisons d’émergence de savoir-faire et savoir être.
Selon certains experts, l’inconscient serait capable de traiter plus de 200.000 données de plus que notre conscience. Notre conscience est limitée au cortex cérébral, une fine couche qui enveloppe notre cerveau. De plus, il faut savoir que l’utilisation de la conscience entraîne une dépense d’énergie supérieure à celle occasionnée par l’utilisation des muscles d’un sportif haut niveau.
Nous aidons le joueur à organiser ses pensées, à utiliser, le conscient pour évaluer la situation et de prendre les bonnes décisions: choix de club, direction… A l’inconscient à exécuter les ordres, à prendre ses instructions en provenance du cerveau conscient et à suivre les instructions.
Si nous n’avions que notre conscience, nous nous épuiserions, nous enchaînerions les mêmes erreurs. Si les joueurs professionnels possèdent autant de régularité, c’est parce que chacune de leurs expériences positives laisse une trace et donc un souvenir. Ils puisent dans leurs archives le coup qu’ils ont déjà réalisé, inconsciemment ils généralisent les expériences passées.