Golf Babe

Agatha Christie Mix (Suspense/Sinistre) – 2 Nouvelles + 1 Histoire Inédite.



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0:00 T.S.F.
32:00 Le Mystère du vase bleu.
1:06:06 “Accident”

T.S.F
Résumé :
Mrs Mary Harter, une veuve riche et âgée, vit avec son neveu Charles. Un jour, Charles a eu l’idée d’acheter une T.S.F. pour tenir compagnie à Mary.

Un soir que Charles est allé à une partie de bridge, Mary écoute un concert sur sa T.S.F. quand la musique s’arrête, C’est alors que la voix de Patrick, son mari défunt, retentit, et dit : « Je vais venir bientôt, Mary ; je vais t’emmener ».

Le Mystère du vase bleu (The Mystery of the Blue Jar), parfois titrée Le Vase bleu, est une nouvelle fantastique d’Agatha Christie.

Initialement publiée en juillet 1924 dans la revue The Grand Magazine au Royaume-Uni, cette nouvelle a été reprise en recueil en 1933 dans The Hound of Death and Other Stories au Royaume-Uni. Elle a été publiée pour la première fois en France dans le recueil Témoin à charge en 1969.

Résumé :
Jack entend des cris féminins appelant au secours alors qu’il jouait au Golf. Ce phénomène se répète pendant plusieurs jours et toujours à la même heure : 07 h 25…

Accident (Accident), titré aussi Un accident, est une nouvelle policière d’Agatha Christie.

Initialement publiée le 22 septembre 1929 dans le journal Sunday Dispatch au Royaume-Uni, cette nouvelle a été reprise en recueil en 1934 dans The Listerdale Mystery and Other Stories au Royaume-Uni. Elle a été publiée pour la première fois en France dans le recueil Douze nouvelles en 1963.

Résumé :
M. Evans est un ancien inspecteur de police qui a pris sa retraite à la campagne.

Il est voisin du capitaine Haydock, lui aussi à la retraite. Ils discutent de leur voisine commune, Mme Merrowdene. Or Evans croit reconnaître en cette personne Mme Anthony, sur laquelle il avait enquêté dix ans auparavant.

Musique : YouTube Free Royalty Music :
Lake Wind Ambience.
House in the Forest – Gonca Varol.
In the Shadow of the Moon – Orhan Yilmaz.

Chaine : https://www.youtube.com/channel/UCFdEn7tzcwQcW5cqMY_X6tQ

Images Utilisées :
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Night Cafe.
Leonardo IA

L’histoire s’intitule TSF la radio et surtout éviter les ennuis et les émotion recommanda le docteur meinel de son air bon enfant comme c’était le cas la plupart du temps dans de telles circonstances la patiente Madame arther se sentit aussitôt moins rassurée sur son sort le médecin ne parut pas s’en apercevoir et poursuivit

Imperturbable évidemment votre cœur montre quelques signes de fatigue mais ce n’est pas du tout inquiétant je vous l’assure pourtant ajouta-t-il après un instant de réflexion il me semble que pour vous éviter tout surménage vous devriez vous faire installer un ascenseur qu’en pensez-vous ce qu’elle en pensé il n’était nul besoin d’être

Très psychologue pour le deviner si on lui conseillait cela c’est qu’elle devait être bien plus malade qu’on ne voulait le lui dire sans se douter de ce qui se passait dans l’esprit de sa patiente le bon docteur toujours amène et toujours content d’avoir déployé autant d’adresses vis-à-vis de l’une de

Ses plus riches malades développer sa pensée avec complaisance oui un ascenseur ainsi nous éviterions la moindre fatigue inutile non que je vous défende de prendre de l’exercice au contraire un peu de marche à pied au grand air ne peut que faire du bien à condition que vous évitiez toutefois les

Montés trop abruptes en un mot ne faites rien de pénible mais distraayez-vous le plus possible il est primordial de garder bon moral ce qui ne doit pas être très difficile puisque vous voilà rassurer sur votre santé le docteur MEEL adorait ce genre de cliente favorisée par la fortune à qui l’on pouvait

Prescrire un ascenseur sans s’attirer des protestations cela le changeait des pilules de toutes sortes sur lesquelles il devait se rabattre pour ses patients moins riches néanmoins il cru bon d’avertir Charles Ridou le neveu de Madame arther de l’État véritable de sa tante elle a le cœur fragile bien entendu elle

Peut vivre ainsi pendant des années et c’est tout le mal que je lui souhaite cependant elle peut mourir subitement à la suite d’une émotion brutale c’est pourquoi il lui faut absolument une vie calme et tranquille pas d’émotion pas de fatigue pas d’énervement puisque vous vivez avec elle vous trouverez

Certainement le moyen de la distraire car il ne faut pas non plus qu’elle s’ennuie la distraire fit Charles l’air songeur c’était un jeune homme sérieux qui paraissait très attaché à sa tante du moment que le médecin avait demandé de la distraire il se mit à chercher le

Moyen d’y parvenir c’est ainsi que sans plus attendre il lui proposa de lui faire installer un poste de radio madame arter manqua pour le moin d’enthousiasme une radio que veux-tu que j’en fasse Charles le médecin veux déjà que je fasse installer ici un ascenseur où vous arrêterez-vous tous les deux je suis

Trop vieille pour me faire à tous ces engins modne et puis d’ailleurs je suis certaine que toute cette électricité serait plus nuisible qu’utile Charles qui n’abandonnait jamais facilement une idée lorsqu’il l’ jugé bonne entreprit d’expliquer à sa tante combien ses préventions à l’égard du progrès en général et de l’électricité en

Particulier était vain et sans objet madame arter dont les connaissances la matière étaient plutôt vagu ne se laissa pas aisément convaincre tu as sans doute raison mon petit mais je t’assure que je ne suis plus sensible que tout autre à tout ce qui est électrique ainsi chaque

Fois qu’il y a de l’orage j’ai immancablement une migraine atroce voyons tante Mary laissez-moi vous expliquer la différence qui existe entre l’électricité statique contenu dans l’air à l’approche de l’orage et le courant qui permet à un appareil de fonctionner Charles faisait autorité en la matière et il donna à sa tante un véritable

Petit cours sur les ondes de basse et haute fréquence sur les courantsus Alternatifs si bien que Madame arter se sentit vite submergée par un flot de termes techniqu auquel elle ne comprenait gûte de guerre làass elle rendit lesard bien bien si tu penses vraiment que cela ne présente aucun

Danger la joie de Charles faisait plaisir à voir ma chère petite tante j’en suis certain et je suis heureux que vous acceptiez de changer un peu vos habitudes cette radio vous permettra de vous tenir au courant de tout ce qui se passe dans le monde lorsque vous y serez

Àoutumer vous ne pourrez plus vous en passer l’ascenseur préconisée par le docteur MEEL fut bientôt installé et peu s’en fallu que l’invasion des ouvriers qu’ l’amena obligatoirement dans la maison ne mit fin prématurément à la vie de la vieille dame qui comme bien des personnes de son âge supportaient mal la

Présence des étrangers chez elle elle les soupçonnée de tout toutes les intentions les plus noires à son égard et surveiller son argenterie à tout moment enfin le jour vint où l’ascenseur entra en fonction et où la maison fut débarrassée des importuns ce fut autour de la fameuse radio de troubler les

Habitudes de la maîtresse des lieux en apercevant la boîte oblongue agrémentée de boutons dorés elle ne put réprimer un geste de dé voire même de répulsion il fallut l’enthousiasme de son neveu pour la faire revenir sur sa première impression elle s’install à sa demande dans son fauteuil près de la cheminée

Cantonné dans une réserve polie bien convaincu à par elle que cette horrible machine ne pouvait être qu’une source d’ennui dans l’avenir écoutez donc tante Mary n’est-ce pas merveilleux un tout petit tour à droite et nous sommes à Berlin un demi-tour à gauche et voilà Bruxelles je t’avoue que je n’entends

Que des vagues bourdonnements proprement incompréhensibles rien ne pouvait affecter le bel optimisme du jeune homme le vendeur m’a affirmé qu’à certaines heures on peut capter le Japon est-ce possible fit madame arther d’un air tout à fait indifférent Charles poursuivit son exploration sur le cadran lumineux

Tout à coup sa tante qui ne manquait pas d’esprit lui fit remarquer que cette fois-ci l’émission devait provenir en direct d’un chenille de sa connaissance le neveu s’exclafa je vois que cela commence à vous intéresser ma tante j’en suis heureux car je sais que cela vous tiendra compagnie lorsque je serai

Obligé de m’absenter madame arther ne put s’empêcher de lui sourire elle aimait beaucoup son neveu durant quelques années elle avait fait venir auprès d’elle l’une de ses nièes Miriam Arthur avec l’intention d’en faire son héritière malheureusement l’expérience ne s’était guère révélée concluante Miriam avait un caractère odieux et

Détestait visiblement la compagnie de sa tante petit à petit la VI entre elles était devenue très difficile et Madame arther profita du fait que Myriam s’était fiancée soudain avec un jeune homme dont la réputation était quelque peu douteuse pour la renvoyer chez sa mère avec un petit mot d’explication

Assez sec depuis myiam avait épousé le jeune homme en question et avait plusieurs enfants Mame arther se contentait désormais de lui envoyer un petit cadeau sans importance chaque année à Noël déçue par sa nièce elle s’était rabattue sur ses neveux l’un d’entre eux Charles lui avait plu tout

De suite elle n’eut qu’à se louer de sa présence à ses côtés toujours aimable et déférent il paraissait prendre un intérêt toujours renouvelé à ses souvenirs de jeunesse ce en quoi il offrait un contraste saisissant avec Myriam qui ne s’était pas gêné pour lui dire tout le mal qu’elle en pensait

Charles en outre avait un caractère toujours égal gay avait remercier sa tante de la chance merveilleuse qu’elle lui offrait satisfaite de son neveu madame fit un nouveau testament en sa faveur qui annulait ainsi le précédent et déshéritait myiam une fois de plus Charles eut raison cette radio qu’elle

Avait d’abord accueillie avec tant de répugnance finissait par l’amuser vraiment elle l’écoutait sans cesse malheureusement lorsque Charles passait la soirée à la maison c’était lui qui tournait les boutons à sa place et au lieu de se contenter d’écouter une émission du commencement jusqu’à la fin il essayait toujours de capter des

Postes de plus en plus lointain lorsqu’il y parvenait son enthousiasme ne connaissait plus de bornes Mame arter profitait donc pleinement des soirée où elle restait seule elle choisissait alors un programme avec soin et s’y tenait jusqu’à la fin avec une délectation véritable ce fut environ 3 mois après l’installation de son poste

Que cela arriva pour la première fois Charles était allé Bridger avec quelques amis elle se trouvait donc seule et écoutait paisiblement la retransmission d’un opéra tout à coup au milieu d’une mélodie elle entendit un curieux bourdonnement suivi d’un silence impressionnant puis comme si elle venait de très loin à la fois distincte

Étouffée une voix d’homme s’éleva Mary Mary m’entends-tu c’est Patrick qui te parle je vais bientôt venir te chercher tiens-toi prête n’est-ce pas puis sans transition la musique reprit plus forte tout se déroulait normalement les deux mains collées sur les accoudoirs de son fauteuil madame arter restait clouée par la surprise non c’était impossible

Comment Patrick pouvait-il lui parler alors qu’il était mort depuis plus de 25 ans il ne pouvait s’agir que d’une étrange hallucination d’un rêve elle avait dû s’enormir sans s’en rendre compte c’était tout de même curieux de rêver ainsi de Patrick guerre agréable en tout cas pas dans ses condition que

Disait-il déjà je vais bientôt venir te chercher tiens-toi prête sa sagissait-il d’un avertissement de l’au-delà le docteur lui avait bien dit qu’elle avait le cœur malade et puis après tout elle n’était plus tout jeune c’est certainement un avertissement conclut madame arter et sa première réaction fut de regretter d’avoir dépensé tant

D’argent pour faire installer un ascenseur qui ne lui servirait à rien elle ne parla à personne de ce qui s’était passé ce soir-là mais elle y reppensa souvent puis cela recommença elle était encore seule ce soir-là quand par hasard la radio transmettait un concert puis ce fut le même

Bourdonnement suivi du même silence impressionnant et la même voix lointaine à l’accent légèrement irlandais se fit entendre c’est Patrick qui te parle Mary l’URE approche où je vais venir te chercher comme si rien ne s’était passé l’orchestre reprit de plus belle madame arter regarda l’horloge qui se trouvait

Sur sa cheminée cette fois-ci elle était tout à fait certaine de n’avoir pas dormi bien éveillé et en possession de ses facultés elle avait bel et bien entendu la voix de son défunt mari il ne s’agissait pas d’une hallucination confusément elle tenta de se rassurer en se remémorant la leçon que lui avait

Faite son neveu sur les ondes magnétique serait-ce vraiment possible que Patrick se soit adressé à elle sa voix n’était pas très reconnaissable il est vrai à part cet accent irlandais mais peut-être avait-elle été déformée par la distance Patrick avait une voix assez rouque très spéciale et très basse ce qui n’était

Pas le cas de celle qu’elle venait d’entendre mais sans doute cette déformation des sons s’expliquait techniquement tout à coup elle regretta de n’avoir pas mieux écoué Charles lorsqu’il lui avait expliqué quelques données sur le phénomène électrique quoi qu’il en soit elle décida de prendre au sérieux l’annonce de sa fin prochaine et

Sonna sa femme de chambre ellisabeth vint aussitôt c’était une grande femme maigre d’une soixantaine d’années qui sous des dehors un peu rude cachait un cœur tout dévoué à sa maîtresse ellisabeth vous souvenez-vous du jour où vous m’avez vu ranger mon bureau oui madame je vous ai fait remarqué alors

Que je plaçais une grande enveloppe blanche et cacheté dans le petit tiroir de gauche en haut je me le rappelle madame ce tiroir est fermé à clés cette dernière se trouve dans mon trousseau personnel la voici elle lui montra une petite CLF vous voyez elle porte une marque blanche sur l’anneau cette lettre

Est très importante ce sont mes dernières volontés madame tout y est indiqué pour mon enterrement le visage d’Élisabeth se criss pas de chagrin à quoi bon parler de tout cela madame vous vous portez beaucoup mieux maintenant il faut bien s’attendre à mourir un jour ou l’autre j’ai soix- ans le cœur malade et

L’habitude de regarder les choses en face au lieu de pleurnicher comme vous le faites si vous ne pouvez pas vous en empêcher j’aime autant que vous vous en alliez incapable de maîtriser son chagrin Élisabeth quitta donc la pièce suivie des yeux par sa maîtresse attendr un peu saute ma pauvre Élisabeth mais si

Fidèle oui si fidèle voyons combien lui ai-je laissé dans mon testament cinquante livres ou 100 il faut que je m’en assure j’espère qu’il s’agit de C livres elle les mérite après tout ce temps qu’elle a passé avec moi la question la préoccupé pas si bien que dès le lendemain matin elle écrivit à

Son avoué pour lui demander de lui envoyer son testament afin qu’elle y apporte quelques modification la journée ne devait d’ailleurs pas se terminer sans une nouvelle source d’étonnement au cours du dîner Charles lui posa une question étrange imaginez-vous tante Mary que ce matin je suis entrée par mes

Gardes dans le petit fumoir où nous ne tenons jamais j’ai été frappé par le tableau qui se trouve au-dessus de la cheminée vous voyez sans doute ce que je veux dire c’est le portrait d’un drôle de bonhomme en favori et casque colonial madame arter eut un haut le cœur devant en tant de

Désinvolture c’est de ton oncle patri que tu parles de cette manière Charles le jeune homme parut vraiment confus quel étourdi je fais je vous supplie de me pardonner ma légèreté mais je vous assure que je n’ai jamais eu la moindre intention de vous peiner je te crois Charles je me demande vraiment

Pourquoi il se tue indécis sa tante le pressa de poursuivre que veux-tu dire Charles rien cela n’a vraiment pas d’importance sur le moment elle n’insista pas et le lendemain lorsqu’ils furent seuls tous les deux elle l’interrogea à nouveau j’aimerais savoir ce qui semblait tellement tintrigué au sujet du portrait de ton oncle Charles

Parut très embarrassé je vous l’ai déjà dit ma tante ce n’était qu’une idée en l’air est tellement absurde je veux que tu me dises ce que c’est lorsque Madame arter prenait ce temps il n’y avait guère qu’à lui obéir ce que fit son neveu et bien tant pis pour moi lorsque

J’auraai parlé je suis certaine que vous vous moquerez de moi et vous aurez bien raison au fait je t’en prie figurez-vous qu’avanth soir en rentrant à la maison j’ai cru apercevoir une silhouette penchée à la fenêtre du bout au premier étage la nuit était très sombre et vous

Savez aussi bien que moi combien la lueur des phares peut-être trompeuse ce n’était probablement qu’un simple reflet pourtant j’ai bien cru le voir le voir qui donc cet homme au favori oncle Patrick j’avoue que sur le moment je me suis vraiment demandé de qui il pouvait bien s’agir son visage m’était tout à

Fait inconnu et puis il était vêtue d’une si curieuse manière j’ai même demandé à ellisabeth si vous avez eu une visite ce jour-là elle a dû te répondre qu’il en était rien en effet j’en ai donc conclu que je m’étais trompée jugeais donc de ma surprise lorsque le

Lendemain matin en rentrant tout à fait par hasard dans le fumoir alors que je ne crois pas y avoir mis les pieds depuis mon arrivée j’aperçu ce portrait c’était très pour trait celui de l’homme que j’avais cru voir la nuit précédente c’est très étrange en effet pas autant

Qu’on pourrait le penser ma tante mon subconscient m’a trahi tout simplement j’ai déjà dû entrer dans ce fumoir bien que je l’ai oublié sans m’en rendre compte j’ai remarqué ce tableau puis à la suite de je ne sais quelle association d’idées j’ai replacé ce visage qui m’avait tant frappé sans que

Je m’en doute sur une simple zone ombrée dessinée dans l’embrasure de cette fenêtre par le halallo de mes phares tu veux parler de la dernière fenêtre à gauche sur la façade oui pourquoi pour rien cette fenêtre c’est justement celle de la chambre de Patrick songea à la

Vieille dame qui se sentait de plus en plus cernée par le surnaturel ce soir même Charles d en ville madame arter s’installa devant sa radio comme d’habitude si pour la troisième fois elle entendait la voix de Patrick elle ne pouvait plus avoir de doute sur la valeur de l’avertissement

De l’udela elle attendit de pieds ferm mais le cœur battant ce ne fut pas long l’émission s’interrompit comme les autres fois il y eut un silence puis la voix lointaine retentit faiblement Mary Mary je pense que tu es prête maintenant je viendrai te chercher vendredi soir à

9h et demi ne crains rien tout se passera très vite sans la moindre souffrance sois prête trèsp madame arter nota rapidement ce qu’elle venait d’entendre ce soir à 9h15 j’ai entendu très nettement la voix de mon mari mort depuis 25 ans il m’annonçait ma faim pour vendredi soir à 9h30 si cela se

Réalise j’aimerais cher docteur que vous fassiez le nécessaire avant que tout le monde sache qu’il est possible dans certains cas de commun qu avec l’au-delà Mary arter elle plia sa lettre l’amie sous enveloppe qu’elle cacheta et appela sa femme de chambre ellisabeth s’il m’arrive quelque chose dans la nuit du

Vendredi à samedi vous donnerez cette lettre au docteur mayel s’il vous plaît elle arrêta d’un geste les protestations éploré qu’elle redoutait par-dessus tout je vous en prie restez calme vous m’avez si souvent parler d’avertissement terrestre confirmé par la suite que vous ne pouvez pas ne pas me comprendre

Aujourd’hui sachez donc que j’ai le pressentiment que je n’en ai plus pour très longtemps à ce sujet j’ai quelque chose à vous dire dans mon testament je vous ai laissé 50 livres réflexion faite je voudrais vous doubler cette somme si jamais je ne pouvais me rendre à la

Banque àend Monsieur Charles fera le nécessaire pour vous en verser le complément en conséquence allant parler à son neveu si jamais il m’arrivait quelque chose avant que je puisse aller retirer de l’argent à la banque n’oublie surtout pas de verser 50 livre à Élisabeth Charles je lui ai légué la

Même somme par testament mais je ne trouve pas cela suffisant en regard des services rendus surtout pense-y bien vous n’êtes guère optimiste aujourd’hui ma chère tante fit Charles avec gentillesse que voulez-vous qu’il vous arrive le docteur MEEL assure que vous aurez encore bon pied bon œil pour vos

Sentants à quoi riment toutes ces dispositions de dernière minute madame arter sourit en haussant les épaules puis lui demanda à brûle pour point ce qu’il comptait faire dans la soirée de vendredi la question parut prendre le jeune homme au dépourvu vendredi en principe je dois aller jouer au bridge

C’est les ewig mais si vous avez envie que je vous tienne compagnie j’y renoncerai avec le plus grand plaisir surtout pas mon cher petit cette nuit-là plus qu’une autre je préfère être seul Charles lui adressa un coup d’œil interrogateur mais comme elle ne montrait pas la moindre intention de

S’expliquer là-dessus il n’insista pas madame arter était une personne pleine de détermination et de volonté elle s’était toujours efforcée d’agir avec courage elle n’allait pas faiblir maintenant elle attendrait donc seule l’heure de cet étrange rendez-vous le vendredi soir Madame arter s’installa comme de coutume dans son grand fauteuil tout près de la

Cheminée où brûlait gaiment un feu de bois à part le crépitement des flammes tout était silencieux dans la grande maison elle était prête le matin ayant passé à la banque et retiré 50 livres elle les avait donné directement à ellisabeth malgré les protestations et les larmes de celle-ci puis elle avait

Mis toutes ses affaires en ordre fait trois ou quatre petits paquets de bijoux destinés à des amis et à de vagues cousin et elle avait enfin écrit une lettre à son neveu par laquelle elle le priait de faire parvenir son service à thé en wer à sa cousine Emma et les deux

Grands vases de Sèvre au jeune William maintenant elle se sentait infiniment Lass elle ferma un instant les yeux puis se reprenant ouvrit la grande enveloppe bleue qu’elle venait de recevoir de l’étude de Maître Hopkinson et qui contenait le manuscrit de son deuxième testament celui par lequel elle instituait Charles comme légataire

Universel elle le relut rapidement tout y était clair à part les qu50 livres destinés à ellisabeth elle avait donc bien fait de compléter la somme en question et deux les de 500 livres chacun pour sa sœur et sa cousine germaine tout revenait à son neveu Charles serait très riche ce qui n’était

Que justice après tout car il avait véritablement ensoleillé ces derniers moments jamais elle ne l’avait vu autrement que Gai aimable et affectueux un coup d’œil sur l’horloge lui apprit qu’il était bientôt la demi bien qu’un peu crispée elle s’étonnait d’être aussi calme la radio marchait en sourdine peut-être allait-elle entendre à nouveau

La voix de Patrick rien de tel au lieu de cela un bruit bien anodin et familier qui cependant lui glaça le cœur on frappait à la porte d’entrée on frappa encore elle entendit ensuite la porte s’ouvrir et quelqu’un marchait dans le hall puis la porte du salon où elle se trouvait

Sentrouvr silencieusement elle se sentit soudain prise de panique elle se leva le document qu’elle tenait à la main glissa sur le sol et atterrit dans la cheminée où il se consuma aussitôt la porte s’ouvrit d’avant age et elle aperçut dans l’ombre du vestibule une silhouette qu’elle reconnut aussitôt un homme dont

Le visage portait des favoris sombre et danst le costume datait de la reine Victoria Patrick est réellement venu me chercher songea-t-elle avec terreur elle porta la main à son cœur voulut crier mais son cri dégénéra en râle elle s’affaa sur le sol sans vie ellisabeth la découvrit ainsi une heure plus tard

Elle appela immédiatement le médecin qui ne put que constater le décès elle téléphona ensuite à Charles qui se trouvait chez des amis comme il l’avait annoncé et qui accourut aussitôt dans son affaulement la femme de chambre oublia les recommandations de sa maîtresse et ce ne fut que deux jours

Plus tard qu’elle remit la lettre de madame arter au docteur ce dernier la montra à ridoué quelle curieuse coïncidence votre tante était pourtant une personne très réaliste et cela m’étonne qu’elle ait pu vraiment croire entendre son mari lui parler ces Neres l’auront trahi mon pauvre ami malgré toutes les précautions dont vous

L’entourez vous n’avez rien pu faire contre cela l’autopsie sera très rapide et je vous ferai connaître le résultat au plus tôt dans de telles circonstances l’autopsie était de rigueur et Charles savait pertinemment qu’il n’avait rien à craindre à ce sujet d’ailleurs il avait fait preuve de la plus grande prudence

Dès le début de son entreprise la nuit même de la mort de sa tante lorsque tout le monde s’était retiré et qu’il s’était assuré qu’Élisabeth ne le dérangerait pas il avait enlevé le fil qui reliait le poste de radio de sa tante à l’émetteur qu’il possédait dans sa

Chambre puis brûlé dans la cheminée la paire de favoris postiches qui accentuèrent sa ressemblance certaine avec son oncle et qu’ avait tout de suite remarqué quant au costume des modé endossé quelques heurs auparavant il l’avait remis au grenier dans la grande malle d’où il n’aurait jamais dû sortir

Il se sentait très tranquille très satisfait sans l’ombre d’un rem après tout qu’avait-il fait de mal une simple farce peut-être un peu macabre ne peut en aucun cas être assimilé à un acte criminel c’est après avoir entendu le docteur MEEL lui dire que sa tante pouvait encore vivre des années à

Condition de lui éviter des émotions qu’il avait eu l’idée de ce scénario tragique comique puisque’une grande frayeur pouvait être fatale à la vieille dame il décida de lui en fournir l’occasion ce qui réussit parfaitement pourtant il l’aimait bien cette tente à héritage et s’il n’avait eu le couteau

Sur la gorge jamais il n’aurait songé à l’envoyer ad padrress mais il lui fallait de l’argent beaucoup d’argent et dans un temps record personne ne s’attente moins que d’autres ne se doutait des difficultés dans lesquelles il se débattait depuis quelqu temps des difficultés qui sont l’ point providentiel d’une somme importante ne

Pouvait que le mener en prison heureusement tout était arrangé maintenant le scandale là ruine évitée grâce à son habile stratagème Charles était très content de lui perdu dans ses réflexions il entendit à peine Elisabeth lui annoncé la visite de maîre hkinson se composant à visage de circonstance malgré son contentement intérieur il

Rejoignit l’homme de loi dans la bibliothèque bonjour monsieur ridoué j’avoue ne pas très bien comprendre les termes de votre lettre vous paraissez croire que le testament de votre tante se trouve en ma possession sans doute ma tante me l’a appris lors d’une conversation que nous avons eu ensemble

Il était en effet dois-je comprendre par là qu’il ne l’est plus exactement mardi dernier madame arther m’a écrit pour me demander de le lui envoyer car elle désirait y apporter quelques modification Charles eut tout à coup le pressentiment d’un grand malheur je suppose qu’il doit se trouver dans ses

Papiers reprit l’avoué les avez-vous examinés soucieux de ne pas se trahir Charles préféra se taire pourtant son premier soin après la mort de sa tante fut de fouiller son bureau il était tout à fait sûr qu’aucun testament ne s’y trouvait monsieur Hopkinson examina donc les papiers de la définte et n’y

Trouvant rien naturellement il interrogea ellisabeth vous avez dû ranger la chambre de votre maîtresse n’est-ce pas n’y auriez-vous rien trouvé qui ressembla à un testament non d’autant plus que je sais parfaitement de quoi il s’agit puisqu’elle l’a écrit en ma présence même je peux vous dire

Qu’elle le lisait le matin même de sa mort en êtes-vous sûr ellisabeth inclina la tête d’un air accablé tout à fait d’ailleurs elle m’en a parlé elle m’a même forcé à accepter cinquante livres en argent liquide parce qu’elle trouvait que les cinquante livres qu’elle m’avait légué n’étaient pas suffisante le

Testament en question se trouvait dans une grande enveloppe bleue c’est exact fit monsieur Hopkinson maintenant que vous m’y faites penser reprit ellisabeth cette même enveloppe se trouvait sur cette table le matin après sa mort je l’ai mis sur le bureau elle était vide je me souviens en effet de l’y avoir vu

Remarqua Charles il se leva pour prendre dans le petit secrétaire de sa tante l’enveloppe bleue vide que reconnut aussitôt l’avoué pas de doute c’est bien celle dans laquelle j’ai adressé le testament à votre tante mardi dernier tout à coup maître Hopkinson parut avoir une idée pouvez-vous me dire s’il y

Avait du feu dans la cheminée le soir de la mort de Mme Arthur bien sûr monsieur comme d’habitude merci beaucoup ellisabeth vous pouvez vous retirer les deux hommes restèrent un moment silencieux Charles semblait mal à l’aise que pensez-vous de tout ceci maître quelles sont vos intentions l’avoué hocha la tête d’un

Air perplexe tout espoir de retrouver ce testament n’est pas encore perdu rassurez-vous bien entendu si c’était le cas si c’était le cas que voulez-vous que je vous dise je ne pourrais en conclure que votre tante m’a demandé de lui envoyer ce document pour le détruire mais pourquoi pourquoi aurait-elle agi

Ainsi Monsieur Hopkinson se racla la gorge à plusieurs reprise comme pour masquer sa gêne monsieur ridoué permettez-moi une question ne vous êtes-vous pas disputé avec votre tante récemment mais non je vous assure nous étions en très bon terme jusqu’à la fin ah fit la voi en évitant de rencontrer

Son regard Charles comprit que Hopkinson ne le croyait pas peut-être était-il au courant des ennuis d’argent quoi de plus naturel dans ces conditions qu’il pensa que de telles rumeurs étaient venu jusqu’aux oreilles de sa cliente et que déçu par la conduite de son neveu elleit tout à coup désiré réduire son

Leg ironie du sort lorsque Charles montait on le croyait sans difficulté pour une fois qu’il disait la vérité on mettait sa parole en doute il savait pertinemment que sa tante n’avait jamais eu l’intention de brûler le testament le brûler tout à coup se souvint en apercevant le fantôme de Patrick sa

Tante s’était levée les yeux horrifiés la main sur le cœur voyons il ne rêvait pas il avait bel et bien vu glisser de sa main papier qui était tombé dans l’âtre pour s’y consumer aussitôt le testament c’était donc cela il pâlit affreusement et entendit vaguement une voix r la sienne demandé

Qu’arrivera-t-il si ce testament n’est jamais retrouvé nous avons gardé dans le dossier celui qu’elle avait déposé en 1920 et par lequel elle faisait de sa nièce Myriam arther salégataire universel c’est celui-là qui seul aura de la valeur que lui racontait donc ce vieux fou Myriam allait hériter à sa place Myriam dont le

Mari déplaisait souverainement à sa tante Myriam et ses quatre rejetons dire qu’il s’était donné tout ce mal pour sa cousine Charles était désespéré le téléphone se mit à sonner il décrocha d’un geste machinal allô ici le docteur Meyel c’est vous Ridou j’ai sous les yeux le résultat de l’autopsie et j’ai

Pensé que vous aimeriez être au courant comme je vous l’ai dit c’est le cœur qui a flanché mais contrairement à ce que je croyais après l’avoir consulté elle était au bout du rouleau autrement dit elle n’avait guère plus que quelques semaines à vivre malgré toutes les précautions possibles j’ai pensé que

Cela vous apporterait quelque consolation quoi que me dites-vous pouvez-vous répéter ce que vous venez de dire docteur e bien volontiers je vous disais que votre tante était condamnée et qu’en étant optimiste elle ne pouvait guère vivre au-delà d’un mois ou deux Charles n’en pu entendre davantage et raccrocha brutalement son trouble était

Tel qu’il ne s’aperçut pas tout de suite qu’on lui parlait voyons monsieur Ridou disait monsieur Hopkinson réellement inquiet devant la paleur de son interlocuteur qu’avez-vous don vous n’allez tout de même pas vous évanouir qu’ils aillent donc tous au diable ce Dané Hopkinson cette âne baté de docteur

Tout était fini pour lui tout à coup il eut une sorte d’hallucination quelqu’un se moquait de lui quelqu’un dont il ne pouvait apercevoir le visage mais qui venait de beaucoup s’amuser à ses dépens et qui riait qui riait qui riait fin la nouvelle s’intitule le vase bleu jackes Harrington regarda tristement son

Parcours de golf et debout auprès de sa balle mesura la distance tandis que son visage reflétait le dégoût il soupira prit un club décapita tour à tour une fleur de chicoré sauvage et une touffe d’herbe puis attaqua vigoureusement la balle il est ble quand on a 24 ans et

Pour ambition unique d’améliorer son classement au golf d’être obligé de consacrer du temps et de l’attention au problèmes de la vie matérielle sur les 7 jours de la semaine Jack était enfermé pendant 5 jours et demi dans un bureau de la cité qui ressemblait à un mausolé le samedi après-midi et le dimanche

Était religieusement consacré au véritable but de sa vie et m par un excès de Zè il avait loué une chambre dans un petit hôtel proche du terrain de golf de storen Heath et se lev à 6h du matin afin de pouvoir s’entraîner pendant 1 heure avant de prendre à

6h46 le train de Londres le seul inconvénient du système résidait dans le fait qu’il paraissait incapable d’actionner une balle à 7ette heure matinale jackes soupira saisit son club et se répéta les mots magiques le bras gauche en avant sans lever les yeux balança le bras puis s’arrêta pétrifié

Tandis qu’un cri aigu déchirait le silence de cette matinée printanière à l’assassin au secours la voix féminine s’interrompit dans un sanglot Jack jeta son club et se précipita dans la direction d’où le cri était parti à peu de distance semblait-il ce côté du terrain de golf

Était fort désert et on y apercevait un petit cottage fort pittoresque au demeurant jackes y courut contourna un talu de bruyère et se trouva bientôt devant une barrière qui protégeait un jardin une jeune fille s’y tenait seule et pendant un court instant jackes crut qu’elle avait appelé au secours mais il

Ne tarda pas changer d’avis l’inconnu tenait à la main un petit panier plein de mauvaises herbes et venait manifestement de se redresser après avoir nettoyé une bordure de pensée le jeune homme remarqua que ses yeux veloutés ressemblait aux fleurs dont elle s’occupait et aussi qu’elle fixait

Sur lui un regard à la fois vexé et surpris je vous prie de m’excuser dit-il n’avez-vous pas poussé un cri moi sûrement pas elle parlait d’un air tellement étonné que Jack fut très P Nau l’inconnu avait une très jolie voix au timbre quelque peu étranger mais vous avez sûrement entendu

Appeler au secours tout près d’ici la jeune fille répliqua je n’ai rien end entendu jackes demeura stupéfait il lui paraissait incroyable qu’elle n’eût pas perçu le cri d’effroid et pourtant son calme était tel qu’il ne pouvait croire qu’elle mentait aussi ajouta-t-il la voix était toute proche que disait-elle demanda l’inconnu

En regardant jackques d’un air soupçonneux au secours à l’assassin à l’assassin quelqu’un s’est moqué de vous monsieur qui aurait pu être tué ici Jack regarda autour de lui avec la vague idée qu’il allait voir un cadavre sur le sentier il était sûr d’avoir entendu un cri et il leva les yeux vers les

Fenêtres de la petite maison tout y paraissait calme et paisible voulez-vous fouiller notre maison demanda la jeune fille d’un ton sec elle paraissait tellement sceptique que la jeune de jackes augmenta il se détourna et dit excusez-moi la voix devait venir de plus haut dans les bois puis soulevant son

Chapeau il s’éloigna ayant ensuite jeté un regard Pardus son épaule il constata que la jeune fille avait repris son jardinage avec calme il parcourut les bois pendant quelques temps mais sans rien y voir d’anormal pourtant il était de plus en plus certain d’avoir entendu un cri il finit par renoncer à ses

Recherches et se hâta de rentrer pour avaler son petit-déjeuner et attraper au vol son train pourtant une fois assis dans son compartiment il éprouva un remord nor il pas dû aller rendre compte à la police l’incrédulité de la jeune fille avait-elle été cause de son inertie car

Il était évident qu’elle avait cru qu’il rêvait les policiers seraient sans doute du même avis était-il vraiment sûr d’avoir entendu crier il n’en était plus aussi certain il pouvait avoir confondu un appel d’oiseau avec la voix d’une femme toutefois il repoussa cette idée et se souvint d’avoir regardé sa montre

Juste avant d’avoir entendu crier il devait être 7h25 ce détail pouvait être utile aux enquêteurs si l’on faisait des recherches ce soirlà on rentrant chez lui il lut attentivement les journaux pour voir si aucun crime n’était signalé il ne trouva rien et fut à la fois soulagé et désappointé le lendemain

Matin il pleuvait tellement que le plus ardent joueur de golf eut renoncé à manier ses clubs jackes se leva la dernière minute déjeuna au galop sauta dans le train et parcourut vivement les journaux qui n’annonçaient rien de tragique c’est curieux pensa le jeune homme des gamins devaient jouer dans les

Bois il sortit de bon heure le lendemain et en passant devant la petite maison il aperçut la jeune fille qui arrachait des mauvaises herbes ayant commencé à jouer il regarda sa montre et murmura juste 7h25 je me demande la phrase s’arrêta dans sa gorge car le cri qu’ avait tant

Effrayé retentit à nouveau al ça ça au secours c’était une voix de femme absolument affolée jackes revint sur ses pas en courant la fille au pensé était debout devant la barrière elle semblait effrayée et Jack courut vers elle d’un air triomphant en criant vous avez entendu cette fois les yeux de l’inconnu

Étaient grands ouverts mais elle recula regarda la maison comme si elle voulait s’y réfugier secoua la tête et répondit je n’ai rien entendu Jack e l’impression qu’elle lui avait assiné un coup entre les deux yeux sa sincérité était tellement évidente qu’il ne pouvait mettre sa parole en doute pourtant il

N’avait pas imaginé ces cris il entendit la jeune fille dire doucement presque avec sympathie vous avez été témoin d’un bombardement sans doute il comprit le regard affolé le recul elle supposait qu’il avait des visions puis comme une douche glacée l’idée lui vint que cette fille avait peut-être raison avait-il

Des hallucinations saisi desffroid il se détourna et s’éloigna d’un pas mal assuré sans répondre un mot la jeune inconnue le suivit des yeux soupira sec coua la tête et se remit à son travail jackes tenta de se raisonner si j’entends encore ce maudit bruit à 7h25 pensa-t-il je seraiis certain d’être le

Jouet d’une hallucination mais je ne l’entendrai pas il demeura nerveux toute la journée et se coucha de bonheur décidé à tenter l’expérience demain matin ainsi que cela se produit souvent dans les cas semblables jackes resta éveillé une partie de la nuit et s brra ensuite dans un sommeil profond il était

7h20 quand il sortit de l’hôtel et se mit à courir vers le golf il comprit qu’il ne pourrait arriver à l’endroit fatal avant 7h25 mais estima que s’il s’agissait de simple hallucination il l’apercevrait n’importe où aussi se mit-il à courir les yeux fixés sur les aiguilles de sa montre 7h25 5 l’écho

D’un cri de femme lui parvint de très loin il ne pouvait distinguer les mots mais il fut convaincu que l’appel était le même et venait également des environs de la maison toutefois il fut rassuré et pensa qu’il pouvait s’agir d’une plaisanterie si invraisemblable que cela parut la jardinière inconnue se moquait

Peut-être de lui il se redressa prit un club dans son sac et se décida à jouer jusqu’à la maison la jeune fille était dans le jardin comme d’habitude elle leva la tête et quand il lui souhaita timidement le bonjour il la trouva plus jolie que jamais belle journée n’est-ce pas cria-t-il en

Maudissant la banalité de sa phrase oui très belle le temps doit être favorable au jardin l’inconnu sourit ce qui creusa une faussette dans sa joue hélas non il faut de la pluie pour mes fleurs voyez elles sont toutes fanées jackes obéit à l’invitation et s’approcha de la petite ee qui séparait

Le jardin du golf fleurs me paraissent en bon état répondit-il gauchement tout en constatant que l’inconnu le regardait avec pitié oui déclara-t-elle le soleil est bon pour la santé et on peut toujours arroser les fleurs mais il est encore meilleur pour les malades vous semblez beaucoup plus robuste

Aujourd’hui monsieur sa voix pleine de compassion agaça fortement jackes qui répliqua je me porte à merveille alors tout va bien dit-elle et son interlocuteur eut la certitude qu’elle n’en croyait rien il achev son parcours et rentra en hâte pour déjeuner tout en mangeant il constata et ce n’était pas

La première fois qu’un personnage assis à une table voisine le regardait avec attention d’âge moyen il avait un visage énergique une barbiche noire et des yeux gris au regard perçant son attitude pleine d’assurance le désignait comme un homme occupant une situation en vue Jack savait qu’il se nommé levington et avait

Entendu dire que c’était un médecin réputé mais comme il fréquente ait guerre le milieu médical et n’en savait pas plus toutefois ce jour-là il s’aperçut que son voisin l’observait avec un grand intérêt et en éprouva un certain malaise en raison de sa profession cet homme avait-il découvert qu’il était malade soudain jackques se

Rendit compte qu’il pouvait s’en assurer jusqu’alors il avait toujours été seul quand il entendait le cri s’il avait un compagnon trois hypothèses pouvaient se produire la voix mystérieuse pouvait ne pas se faire entendre les deux hommes pouvaient entendre ou encore lui jackques l’entendrait seul ce soir-là il

Commença à mettre son plan à exécution il entama une conversation avec levington qui on parut enchanté il était clair que le jeune homme l’intéressait et il accepta sans hésiter l’offre d’une partie de golf pour le lendemain matin ils partirent un peu avant 7h la journée était magnifique calme et ensoleillé pas

Trop chaude le médecin jouait bien tandis que Jack accumulait les faute car son esprit était entièrement absorbé parce qu’il allait se produire il consultait sa montre à chaque instant ils atteignir le 7è trou près duquel se trouvait la maison vers 7h20 comme d’habitude la jeune fille jardinit mais

Elle ne leva pas la tête quand les deux hommes s’approchèrent les deux balles étaient sur leur parcours celle de Jack près du trou celle du médecin un peu plus loin il faut que j’essaye un bon coup déclara livevington il se pencha pour évaluer la distance tandis que

Jackes immobile avait les yeux fixés sur sa montre il était exactement 7h25 la balle courut sur l’herbe s’arrêta au bord du trou hésita puis tomba voilà un coup à drroit dit Jacques d’une voix rque tout en soulevant son poignet d’un air soulagé il ne s’était rien produit le charme devait être

Rompu si vous voulez bien attendre une minute dit le jeune homme je voudrais bourrer ma pipe les deux joueurs s’arrêtèrent et jackes emplit sa PIP d’une main qu’il ne pouvait empêcher de trembler un énorme poids semblait ôter de son esprit il dit avec soulagement quel belle journée puis au moment où

Livington levait son club une voix de femme à l’agonie cria à l’assassin au secours jackes laissa échapper sa pipe et regarda dans la direction du cri puis il se tourna vers son compagnon celui-ci la main au visière devant les yeux déclara un peu court je crois il n’avait

Rien entendu un vertige s’empara de Jack qui fit un ou deux pas en tibant quand il reprit connaissance il était allongé sur l’herbe et levingon se penchait sur lui en disant attention ne bougez pas que m’est-il arrivé vous avez perdu connaissance ou presque jeune homme mon Dieu j’aim le pauvre garçon qu’avez-vous

Des ennuis je vais tout vous expliquer dans un instant mais d’abord je voudrais vous poser une question le médecin lu sa pipe s’assit sur le talu et répondit avec calme tant que vous voudrez vous m’avez étudié depuis un ou de jours pourquoi levington clignia de l’œil voilà une question gênante il est

Toujours permis de regarder ses semblable ne vous dérobez pas je parle sérieusement et j’ai une raison impérieuse de vous interroger le médecin prit un air professionnel je vais vous répondre en toute franchise j’ai dcolé en vous tous les signes d’une intense préoccupation et je me suis demandé d’où elle

Venait je puis vous renseigner dit Jack tristement je deviens fou il s’interrompit mais comme cette déclaration ne paraissait pas susciter l’intérêt et l’effroid auquel il s’attendait il répéta je vous dis que je deviens fou très curieux murmura livington vraiment très curieux c’est tous les faits que cela vous fait

Répondit jackques indigné les médecins n’ont pas de cœur voyons voyons mon jeune ami vous parler sans réfléchir d’abord bien que j’ai mon passé de doctorat je ne pratique pas et je ne soigne pas le corps jackques le dévisagea vous soignez le cerveau jusqu’à un certain point mais plutôt l’âme

Oh je vois que vous êtes déçu et pourtant il nous faut bien qualifier ainsi le principe qui existe en dehors du corps lequel est son habitat terrestre l’âme n’est pas seulement l’expression religieuse inventée par le clerger appelons-la esprit ou conscient ou autrement si vous le préférez vous

Êtes frossé de mes paroles tout à l’heure pourtant je vous assure que j’ai trouvé bizarre qu’un garçon aussi bien constitué et normal que vous eu l’impression de devenir fou c’est pourtant exact excusez-moi mais je n’en crois rien j’ai des hallucinations après le dîner non le matin ce n’est pas possible affirma le

Médecin en rallumant sa pipe éteinte je vous affirme que j’entends tant des bruits que nul autre ne perçoit un homme sur 1000 voit des lunes sur Jupiter et ce n’est pas parce que les autres ne les voient pas qu’il faut douter de leur existence et traiter cet homme de fou

Les lunes de Jupiter ont été scientifiquement reconnues il est fort possible que les visions actuelles soient scientifiquement admises dans l’avenir jackes ne pouvait s’empêcher d’être impressionné par le calme de livington et il se sentit infiniment réconforté le médecin le dévisage pendant un instant puis déclara voilà qui est mieux l’ennui avec vos autres

Jeunes gens VI de ce que vous êtes tellement convaincu de posséder la science infuse que vous êtes furieux quand quelque chose se produit qui ébranle vos opinions dites-moi ce qui vous a fait croire que vous perdez l’esprit puis nous décidons s’il faut vous mettre en cellule jackes décrivit

Tout ce qui lui était arrivé aussi sincèrement que possible et ajouta je ne puis comprendre pourquoi ce matin la chose ne s’est produitite qu’à 7h30 donc 5 minutes plus tard levington réfléchit un instant puis demanda quelle heure est-il à votre montre 8h moin15 répondit jackes après avoir vérifié c’est donc

Fort simple la mienne annonce 8h- 20 la vôre avance donc de 5 minutes ce qui est capital pourquoi voici une explication évidente le premier jour vous avez vraiment entendu un cri qui pouvait ou non être poussé par plaisantin le lendemain vous vous êtes figuré que vous

L’entendriez à la même heure je suis sûr que non vous ne l’avez pas pensé consciemment mais le subconscient joue parfois de drôle de tour d’ailleurs cette explication ne vaut rien car s’il s’agissait d’une suggestion vous eussiez entendu le cri à 7h25 d’après votre montre mais pas au moment où vous

Supposiez que l’heure était passée et alors voyons c’est bien simple cet appel au secours occupe un endroit et un moment bien précis dans l’espace et dans le temps l’espace est situé près de cette maison et le moment se place à 7h25 bien mais pourquoi suis-je le seul

À l’entendre je ne crois pas aux fantômes ni aux esprits frappeurs pourquoi est-ce moi qui perçois ces bruits nous ne pouvons le dire à présent il est d’ailleurs étrange que les meilleurs médiums soient choisis parmi les pires sceptiques ce ne sont pas les personnes qui s’intéressent aux phénomènes occultes qui les enregistrent

Certains ê humain voi et entendent ce que d’autres négligent nous ignorons pourquoi et neu fois sur 10 il ne le souhait pas et croit avoir eu des hallucinations comme vous l’électricité aussi a de bons et de mauvais conducteurs et pendant fort longtemps nous avons ignoré pourquoi nous nous sommes contentés d’accepter les faits

Maintenant nous en connaissons la raison et un jour sans doute nous comprendrons pourquoi vous entendez ce que cette jeune fille et moi ne percevons pas voyez-vous tout est actionné par une loi naturelle et le surnaturel n’existe pas que dois-je faire interrogea jackes levington se mit à rire et répondit vous

Ne manquez pas d’esprit pratique pour l’instant bien déjeuner et partir pour Londres sans vous tourmenter au sujet de ce que vous ne comprenez pas de mon côté je vais me promener essayer de me renseigner au sujet de cette maison je paris que c’est là que réside le mystère jackes se leva répondit

D’accord monsieur mais je suis sûr de quoi le jeune homme rougit et murmura que la jeune fille est normale livevington sourit vous ne m’avez pas dit qu’elle était jolie prenez courage car je crois que le mystère existait avant elle ce soir-là en rentrant jackques était bourlé de curiosité il

Mettait désormais tous ses espoirs en livevington quand il descendit pour dîner il trouva son nouvel ami dans le vestibule et livevington lui proposa de dîner à la même table avez-vous des nouvelles docteur interrogea vivement jackes j’ai appris l’histoire de la Villa des Bruyères au début elle était

Habitée par un vieil horticulteur et sa femme un entrepreneur en pris possession quand le mari mourut et la vieille femme se retira chez sa fille le nouveau propriétaire modernisa la bicoque et la vendit un citadain qui vint y passer les fins de semaine puis la céda à un ménage

Appelé turnur d’après ce que j’ai entendu dire ces gens étaient assez originaux le mari était anglais la femme très jolie et d’allure exotique était à moitié russe ils vivaient très retirés ne voyaent personne et ne sortait jamais de leur jardin la rumeur public déclarait qu’ils avaient peur mais on ne

Peut guère ajouter foi à des propos de ce genre puis un matin de très bonne heure ils disparurent et ne revinrent jamais l’arent immobilier reçut une lettre de turnur timbré de Londres lui enjoignant de vendre la maison le plus vite possible ainsi que le mobilier l’acquerreur un certain molverire n’y

Habita que 15ze jours puis il a mis en location meublé un professeur de français malade des poumons et sa fille S sont installés il a juste 10 jours jackes réfléchit puis déclara cela ne nous avance guerre ne trouvez-vous pas j’aimerais en savoir plus long au sujet des tourneurs dit livevington avec calme

Ainsi que je dit ils partirent de grand matin et nul n’assista à leur départ Turner a été revu depuis mais pas sa femme jackes pit serait-il possible croyez-vous ne vous agitez pas jeune homme l’influence de quelqu’un qui va mourir surtout s’il s’agit de mort violente et très forte les alentours

Peuvent s’imprégner de cette influence et la transmettre à quelqu’un en état de réceptivité vous par exemple pourquoi moi murmura Jacques pourquoi pas quelqu’un qui serait capable d’agir vous croyez qu’il s’agit d’une intelligence raisonnée et non d’une force aveugle je ne crois pas aux esprits qui viennent

Sur terre dans un but déterminé mais ce que j’ai constaté bien des fois et que je ne puis prendre pour de simples coïncidences c’est qu’il existe des forces obscures qui travaillent dans le même sens dington se tut comme s’il voulait chasser une obsession se tourna vers jaces et sourit le jeune homme

Acquessa volontiers sans toutefois parvenir à chasser l’idée de son esprit au cours des jours suivants il fit une petite enquête sans obtenir d’avantage que le médecin et il renonça à jouer au golf le matin un nouveau Moillon de la chaîne lui fut apporté d’une manière inattendue un soir en rentrant jackques

Appris qu’une jeune fille l’attendait à sa grande surprise il reconnut la belle pensée comme il l’appelait elle paraissait très émue et intimidée veuillez m’excuser monsieur de venir vous parler ainsi mais je désire vous apprendre quelque chose je elle regardait autour d’elle d’un air inquiet entrez ici répondit jackes vivement en

Ouvrant la porte du salon des dames toujours désert à cette heure-là veuillez vous asseoir mademoiselle Marchot Alice Marchot elle s’assit elle était vêtue d’un costume vert foncé qui rehaussait le charme de son teint le jeune homme sentit son cœur battre plus vite il demanda dites-moi ce qu’ vous

Inquiète voici nous sommes ici depuis peu de temps et dès le début nous avons entendu dire que notre charmante petite maison était hantée aucune servante ne veut y rester ce qui n’a guerre d’importance car je sais faire le ménage et la cuisine quel ange pensa Jack elle

Est unique mais il parvint à garder l’air attentif je croyais que ces histoires de revenant était ridicule mais depuis 4 jours monsieur j’ai fait le même rêve une femme très belle grande des blondes est auprès de moi elle tient dans ses mains un vase de porcelaine

Bleu et paraî au désespoir elle me tend le vase comme si elle me suppliait de le prendre mais je ne comprends pas pourquoi et malheureusement elle ne peut pas parler ce rêve a été le même pendant les deux premières nuits puis avanth soir il a été plus explicite la femme

S’est évaporée tenant toujours le vase et soudain je l’ai entendu crier à l’assassin au secours donc les mots que vous m’avez répété l’autre jour je me suis réveillé en sursaut mais j’ai cru que j’avais eu un cauchemar seulement la nuit dernière j’ai eu le même rêve de quoi s’agit-il monsieur vous l’avez

Entendu aussi que devont nous faire la jeune fille avait un visage terrifié ses petites mains se fermaient convulsivement et elle regardait jackes d’un air suppliant il afficha un calme qu’il était loin d’éprouver ne vous vous inquiétez pas mademoiselle vous devriez exposer votre rêve à un de mes amis le

Docteur livevington qui est en séjour ici Alice accepta et jackes alla chercher livington le médecin dévisagea la jeune femme pendant que Harrington exposait la question puis il se fit répéter son rêve et déclara c’est fort curieux et avez-vous parlé à votre père Alice secoua la tête non je n’ai pas

Voulu l’inquiéter il est très malade et je lui cache tout ce qui pourrait le troubler livington répondit avec bonté je comprends et je suis content que vous soyez venu me consulter monsieur Harrington a eu une alerte assez semblable à la vôtre et je crois que désormais nous sommes sur une piste vous

N’avez aucun détail à me communiquer Alice sursauta aussi comme je suis saute regardez monsieur ce que j’ai trouvé au fond d’un placard cette feuille avait glissé derrière une planche elle tendit une feuille de papier de D assez sale on y avait tracé à l’aquarelle une esquisse sans doute ressemblante qui représentait

Une grande femme blonde au type étranger elle était debout devant une table où un vase de porcelaine bleu était posé je n’ai trouvver cette feuille que ce matin déclara la jeune fille et ce dessin représente bien la femme que j’ai vu dans mes rêves de plus le vase est identique c’est extraordinaire dit

Livington la clé du mystère se trouve évidemment dans le vase il me paraît fait d’une ancienne porcelaine chinoise et avoir un dessin gravé très finement c’est bien une porcelaine chinoise affirma Jack j’en ai vu un pareil dans la collection de mon oncle qui est un grand expert des objets d’art de ce

Genre levington garda le silence un instant puis leva vivement la tête et interrogea depuis combien de temps votre oncle a-t-il se vaarington je ne sais pas vraiment réfléchissez l’a-t-il acheté récemment je ne sais pas trop oui peut-être on y est réfléchissant les porcelaines ne m’intéressent pas mais je

Me souviens qu’il m’a montré ses récentes acquisitions et que ce vase en faisait partie y y a-t-il moins de 2 ans les turnneurs ont quitté le cottè juste à ce moment-là je crois en effet que la date correspond votre oncle est-il un habitué des ventes aux enchères certes

Oui donc il n’est pas impossible qu’il ait acheté ce V à la vente du mobilier Turner c’est une étrange coïncidence ou plutôt c’est ce que j’appelle un acte de justice il nous faut Harington savoir le plus vite possible où votre oncle a acheté cette porcelaine le visage de jackes se

Rembreni je crains que ce ne soit pas possible car il est sur le continent et je ne saurai même pas où lui écrire combien de temps durera son absence 3 semaines ou un mois au moins il y eut un silence et la jeune fille regarda tour à tour les deux

Hommes avec anxiété ne pouvons-nous rien faire interrogea-t-elle d’une voix timide si répondit livevington d’un ton assez excité ce sera assez peu banal mais je crois que cela peut réussir Harington il faut vous emparer de ce vase la porter ici et si mademoiselle le permet nous passerons une nuit au

Cottage en compagnie de l’objet jackques éprouva quelques inquiétudes et demanda qu’arrivera-t-il à votre avis je n’en ai pas la moindre idée mais je crois que le mystère sera élucidé et que le fantôme sera vaincu il est possible que le vase ait un double fond dans lequel un objet

Est caché s’il ne se produit rien nous devrons nous montrer ingénieux Alice battit des mains et s’écria voilà une idée merveilleuse ses yeux brillaiit d’enthousiasme mais jackes était beaucoup moins satisfait en réalité il avait peur toutefois pour rien au monde il ne l’eut avoué devant la jeune fille

Le médecin paraissait croire que sa proposition était la plus naturelle du monde quand pourrez-vous apporter le vase demanda Alice en se tournant vers jackques demain répondit-il sans enthousiasme il lui fallait s’exécuter mais le souvenir de l’appel qui le hantait chaque matin devait être dominé s’il voulait aboutir le lendemain soir

Il se rendit chez son oncle et prit le vase en le revoyant il fut plus convaincu que jamais qu’il avait servi de modèle à l’aquarelle toutefois en l’examinant de plus près il n’y découvrit aucune cachette il était 11hes quand levington et lui arrivèrent au bruyères Alice les attendait et leur

Ouvrit son bruit avant qu’ils aent pu sonner entrez murmura-t-elle mon père dort là-haut il ne faut pas l’éveiller je vous ai préparer du café ici elle les conduisit dans un petit boudoir où brûlait une lampe à alcool et leur offrit un excellent café jackes ôta l’emballage du vas chinois et Alice

Sursauta oui oui s’écria-t-elle c’est bien lui je le reconnaîtrai entre mil pendant ce temps levington se livrait à divers préparatifs il ôta tous les biblots qui occupaient une petite table et les posa au milieu de la pièce puis il approcha trois chaises prit le vas bleu des mains de Jack et l’installa au

Centre de la table nous sommes prêts dit-il éteignez les lumières et asseyons-nous autour de la table dans l’obscurité quand ses deux compagnons eurent obéi il reprit ne pensez à rien ou à n’importe quoi mais ne vous forcez pas il est possible que l’un de nous ait des don médiumnique dans l’affirmative

Il entrera en transance soyez tranquille vous n’avez rien à craindre chassez la peur de vos cœurs et laissez-vous glisser glisser sa voix séteignit et le silence tomba puis il devint de plus en plus chargé de signification mais livington avait beau dire banissait la crainte jackes était pris de panique et

Il était convaincu que la jeune fille éprouvait la même émotion elle dit soudain il va se produire quelque chose de terrible je le sens banissz la crainte répondit levington et ne combattez pas cette influence l’obscurité parut devenir plus profonde et le silence plus saisissant tandis que la menace approchait jackques étouffit

Le mauvais esprit était là puis la menace s’éloigna et il se sentit glisser dans l’eau ses paupières se fermèrent la paix et l’obscurité l’envahirent jackes remua un peu sa tête lui semblait lourde comme du plomb où était-il du soleil des oiseaux étendu à terre il regarder le

Ciel soudain la mémoire lui revint la séance la petite pièce Alice et le médecin que s’était-il passé il s’assit la tête bourdonnante et regarda autour de lui il était couché dans un petit Taï non loin du cottage et il était seul il regarda sa montre et à sa profonde

Surprise constata qu’il était 12h et3i jackques fit un effort pour se lever et courut au auss si vite que possible vers la maison sans doute ses habitants s’étaient-ils effrayés de sa syncope et l’avait-il transporté au grand air arrivé au cottage il frappa fortement à la porte mais on ne répondit pas et il

Ne constata aucun signe de vie aux alentour était-on allé chercher des secours soudain Harington fut envoyi par la frayeur que s’était-il passé la veille au soir il se dirigea vers son hôtel aussi rapidement possible et s’apprêtait à demander des explications au bureau quand il reçut

Dans les côtes un coup de Po qui lui fit presque perdre l’équilibre il se retourna indigné et aperçut un vieux monsieur à cheveux blancs qui riait gaiement tu ne m’attendais pas mon garçon comment c’est vous mon oncle George je vous croyais bien loin d’ici quelque part en Italie je n’y étais pas

J’ai débarqué à Douvre hier soir j’ai décidé de rentrer à Londres en auto et de m’arrêter ici pour te voir et je ne t’ai pas trouvé c’est du joli mon oncle s’écria jackes j’ai la plus extraordinaire histoire à vous raconter et je crains que vous n’y ajoutiez pas

Fois c’est fort possible répondit le vieillard en riant je t’écoute il faut d’abord que je mange car je suis affamé Jack conduisit son oncle dans la salle à manger et tout en engloutissant un copieux repas raconta son histoire qu’il acheva par ses dieu seul sait ce qu’ils sont devenus

L’oncle paraissait près de l’apoplexie quand il balbutia le vas bleu lui qu’est-il devenu Jack le dévisagea mais commença à comprendre quand le vieillard le submergea sous un torrent d’imprécation un Ming unique au monde la perle de ma collection valant au bamot 10000 livres sterling hoggen Heer un millionnaire américain me les offr

Seule pièce semblable au monde donanation qu’as-tu fait de mon vase bleu jackes bondit de la pièce il lui fallait trouver livevington l’employé de la réception le dévisagea froidement le docteur livevington est parti cette nuit en auto il a laissé un mot pour vous jackes ouvrit le pli mon jeune ami l’air

Du surnaturel est-elle révolue pas tout à fait surtout quand elle est traduite en langage scientifique moderne meilleur souvenir d’Alice de son père infirme et de moi-même nous avons 12 heures d’avance ce qui doit nous suffire bien à vous Ambroise livevington médecin de l’âme fin l’histoire s’intitule

Accident il s’agit de la même femme cela ne fait aucun doute le capitaine Haydock leva les yeux sur le visage un peu crispé de son ami et soupira il e souhaité voir Evans un peu moins affirmatif au cours de ses longs voyages le vieux marin avait appris à ne pas

S’occuper de ce qui ne le regardait pas Evans ex-inspecteur du Cid avait une philosophie toute différente agir d’après les informations reçues telle avait été sa formule au début il l’avait appliqué en procédant lui-même aux enquêtes l’inspecteur Evans s’était montré intelligent avec un esprit clair et il avait bien mérité son avancement

Et même à la retraite installée dans la maison de campagne et de ses rêves il ne perdait rien de ses instincts de chasseur je n’oublie jamais une tête répéta-t-il obstiné c’est Madame Antony je l’ reconnu tout de suite votre madame meroden le capitaine haidock se sentit mal à l’aise les meroden étai ses

Voisins les plus proches après Evans cette jeune femme si sympathique une criminel allons donc une idée déprimante une bien vieille histoire 9 ans répondit aussitôt Evans 9 ans et 3 mois vous vous souvenez de l’affaire euh oui vaguement Anthony avait avalé de l’arsenic on a acquitté la femme et bien pourquoi ne

L’aurait-on pas fait oh je ne critique pas un verdict absolument correct logique alors je ne vois pas ce qui vous tracasse qui moi je je vous croyais ennuyer nullement tout cela c’est de l’histoire ancienne insista le capitaine madame muden accusée à tort a été acquité une épreuve pénible un

Acquitement est rarement considéré comme un malheur rétorqua Evans j’ai dit une épreuve une épreuve navrante nous n’avons pas le droit de nous en occuper Evans ne répondit pas allons mon vieux cette dame était innocente vous venez de le dire moi je n’ai rien dit de semblable j’ai dit

Qu’on l’avait acquitté c’est la même chose pas toujours le capitaine heyock qui avait commencé à vider sa pipe en la heurtant au pied de sa chaise suspendit l’opération et se redressa vivement ahah c’est de là que le vent souffle vous ne croyez pas en son innocence je ne dis

Pas cela je ne sais pas Anthony avait l’habitude de se soigner avec des gouttes d’arsenic sa femme les lui donné un jour par erreur on a forcé la dose à qui la faute à lui ou à sa femme personne ne peut le dire et le jury accorda le bénéfice du doute c’est

Parfaitement correct mais cependant j’aimerais savoir le capitaine heidoc reporta son attention sur sa pipe en tout cas dit-il avec assurance cela ne nous regarde pas je n’en suis pas sûr mais voyons un instant vous vous souvenez de meroden dans son laboratoire cet après-midi oui il a parlé de la

Réaction de marche concernant l’arsenic disant que vous deviez tout en connaître que c’était votre rayon il a même ri jamais il n’aurait dit cela s’il avait songé un instant Evans l’interrompit vous pensez qu’il se serait tu s’il l’ avait su ils sont mariés depuis 6 ans m’avez-vous dit je vous parie qu’il

Ignore absolument que sa femme a été la trop célèbre madame Antony et ce n’est pas moi qui le lui apprendrai laissez-moi poursuivre sous nos yeux meroden a placé une éprouvette dans la flamme de son benzen il a obtenu un précipité en ajoutant du nitrate d’argent à la solution c’était laissé

Réservver au chlorate une petite expérience toute simple mais par chance j’ai pu lire ces mots dans un livre ouvert sur sa table H2SO4 décompose les chlorates avec production de cl4o2 on provoque une violente explosion par de ce fait n’employer ce corps qu’en petite quantité et à basse température

Heoc regarda son ami avec surprise et bien voilà dans notre métier nous faisons aussi de la chimie à notre façon nous additionnons lesffits nous les pesons nous analysons le résidu après avoir fait la part des erreurs de jugement ou de témoignage mais il y a aussi un autre test très précis et assez

Dangereux ma fois un meurtrier se contente rarement d’ un seul crime donnez-lui du temps le champ libre et il en commettra un autre on arrête un homme a-t-il tué ou non sa femme les preuves manquent explorer son passé s’il s’est marié plusieurs fois et qu’il ait perdu ses femmes de façon mtant inhabituel

Alors vous savez c’est une certitude morale dès lors vous pouvez chercher les preuves alors j’y arrive c’est parfait si le suspect a eu un passé mais supposons qu’il en soit son premier crime votre test ne vous apportera aucun résultat admettons que le prisonnier a quitté refasse sa vie sous un autre nom

Répétera-t-il son crime mais cette idée est horrible persistez-vous à penser que cela ne nous regarde pas parfaitement vous n’avez aucune raison de supposer que Madame miroden n’est pas innocente l’ancien inspecteur garda le silence un instant nous n’avons vous ai-je dit reprit-il lentement rien trouvver dans son passé ce n’est pas absolument exact

Elle avait un beau-père à 18 ans elle est tombée amoureuse le beau-père a usé de son autorité pour empêcher le mariage au cours d’une promenade avec le D beau-père celui-ci s’est trop approché du bord d’une falaise à piic le terrain a cédé sous ses pieds il est tombé et

S’est tué vous ne pensez pas c’était un accident l’empoisonnement d’Antony a été aussi accidentel elle ne serait jamais passé jugement si l’on avait pas su qu’un autre homme il a pris le large entre parenthèses ce qui donne à penser qu’ ne partageait pas l’opinion du jury

Je vous le dis heyoc avec cette femme je crains une suite une répétition ne9 an au passé depuis cette affaire qu’allez-vous parler de nouvel accident comme vous le dites pas forcément tout de suite un jour ou l’autre lorsque le besoin s’en fait sentir le capitaine haussa les épaules je me demande comment

Vous allez faire pour pour le prévenir moi aussi admia Vans sans enthousiasme à votre place je laisserai courir on ne récolte rien de bon à se mêler des affaires des autres cet avis n’était pas du goût de l’ancien policier il était patient et têtu il prit congé de son ami

Et regagna le village songeur en entrant dans le bureau de Poste pour y acheter des timbres il bouscula par inadvertance l’objet de sa sollicitude George mirodden l’ancien professeur de chimie était un petit homme à l’air rêveur aimable et doux affreusement distrait il reconnut Evans le salua cordialement et

Se baissa pour ramasser les lettres qui lui avaient échappé Evans le devança les lui tendit le priant de l’excuser un coup d’œil sur l’entête d’une enveloppe avait suffit à réveiller tous ses soupçons elle portait le nom d’une compagnie d’assurance bien connue sa décision fut vite prise l’aimable George

Miruden n’aurait su dire comment et se trouva en train de marcher en compagnie du policier qui lui parlait d’assurance sur la vie il venait de contracter une assurance sur la vie au profit de sa femme que pensz Evans de cette compagnie j’ai fait quelques placement maladroit dit-il j’ai subi d’assez lourdes pert et

S’il m’arrivait malheure ma femme serait dans une situation difficile cette assurance règle la question elle n’a pas protester à cette idée demanda Evans d’un ton neutre certaines femmes ont des scrupules une sorte de crainte superstitieuse oh margarette est très pratique répondit merodin en souriant elle n’est pas du tout

Superstitieuse en fait l’idée est d’elle il me semble elle n’aime pas me voir soucieux Evan s’en savait assez et pris congé feu monsieur Anthony avait lui aussi contracté une assurance au bénéfice de sa femme quelques semaines avant sa mort habitué à se fi à son instinct il était sûr de ne pas se

Tromper mais que faire il ne désirait pas était un criminel la main dans le sac mais prévenir un crime ce n’était pas facile il fut songeur toute la journée on célébrait la fête de la Renaissance dans le parc du château Evan s’y rendit il pêcha des pièces de

Monnaie etalua le poids d’un cochon s’exerça au tir sans perdre son expression distraite et soucieuse il alla même jusqu’à sacrifier une demi-couronne chez Zara la disiseuse de bonneaventure il ne put s’empêcher de sourire au souvenir de la chasse qu’il avait menée à ses pareils jadis il n’avait pas prêté attention à ses

Vaticinations quand un mot le frappa et bien ce sera pour vous une question de vie ou de mort hein quoi demanda-t-il brusquement vous avez une décision à prendre soyez prudent très prudent la moindre erreur le moindre faux pas alors la bohémienne frissonna c’était de la comédie Evans le savait mais il se

Sentit impressionné prenez garde ne faites pas d’erreur la mort surviendrait je la vois vraiment étrange si je me trompe quelqu’un mourra c’est bien cela oui bigre je vais faire attention dit Evans d’un ton léger mais il s’éloigna les mâchoires serrées un faux pas il sacrifierait une vie humaine chercher de

L’aide auprès de qui inutile de compter sur son ami heoc dont il apercevait la silhouette plus loin cela ne nous regarde pas dirait-il la femme qui parlait au marin prit congé de lui et Evans reconnu madame merouden l’ancien policier se planta sur son passage c’était une jolie

Femme elle avait un front haut et pur de très beaux yeux bruns à l’expression sereine sa coiffure en bandeau accentuait son type de Madonne elle parlait d’une voix grave un peu molle elle sourit à Evans aimable il m’avait bien semblit vous reconnaître madame Antony je veux dire Madame miroden dit-il en

L’observant ses yeux s’agrandirent et son souffle se précipita mais elle continua de le regarder en face je cherche mon mari dit-elle avec calme l’auriez-vous vu oui il y a un instant il a pris par là il partir à sa recherche côte à côte tout en bavardant gaiment l’admiration gagnait le policier

Quelle femme quelle assurance quelle maîtrise de soi remarquable mais dangereuse de cela il était sûr il était satisfait de son entrée en matière mais gardait cependant un certain malaise il l’avait reconnu et il lui avait laissé comprendre cela la mettait sur ses gardes elle n’oserait pas agir à la hâte reste

Meroden comment le prévenir ils le trouvèrent contemplant d’un air rêveur une petite poupée en porcelaine qu’il venait de gagner à la loterie sa femme lui proposa de rentrer chez eux il accepta aussitôt ne voulez-vous pas venir prendre une tasse de thé avec nous monsieur Evans demanda la jeune femme il

Croyait déesseler une nuance de défi dans sa voix avec le plus grand plaisir le soleil brillait une brise légère soufflait tout était agréable normal la bonne est à la fête déclara madame miroden en rentrant chez elle elle passa dans sa chambre pour ôter son chapeau et revint préparer le thé elle

Alluma une petite lampe en argent sous la bouilloire prit trois bols et trois soucoupes sur une étagère à côté de la cheminée nous avons du véritable thé de Chine nous le buvons toujours à la M chinoise dans des bols et non pas dans des tasses elle s’interrompit examina le

Fond de l’un d’eux et poussa une exclamation dans lui George ce n’est pas raisonnable tu t’es encore servi de ces bols je suis désolé dit le professeur confus ils sont tellement pratiqu ceux que j’ai commandé ne sont pas encore arrivés un de ses jours tu nous

Empoisonneras tous R à sa femme avec un rire sec Mary les trouve dans le laboratoire et les remet en place sur l’étagère sans se donner la peine de les laver tu en as utilisé un pour du canure de potassium l’autre jour vraiment George tu exagères c’est horriblement dangereux Mar Oden parut contrariée Mary

N’a rien à faire dans mon laboratoire dit-il je lui ai déjà interdit de toucher à quoi que ce soit voyons lorsque nous y prenons le thé elle vient rechercher le plateau comment saurait-elle soir raison le professeur quitta la pièce en Grom mêant souriante sa femme versa l’eau

Bouillante sur les feuilles de thé et souffla la petite flamme Evan stupéfait tout d’abord crut entrevoir la vérité madame meroden envisageait-elle un autre accident se préparait-elle un alibi voulait-elle le mettre dans l’obligation de témoigner pour elle le jour venu ce serait stupide de sa part car brusquement il retint sa respiration

Elle avait placé le thé dans les trois bols elle en plaça un devant lui un autre devant elle et le troisième sur une petite table à côté du fauteuil favori de son mari un étrange sourire aux lèvres il sut une femme remarquable dangereuse aucune attente pas de préparation cela aurait lieu ce même

Après-midi avec lui comme témoin tant d’audace lui coupa le souffle oh c’était astucieux d’une habilité diabolique il serait capable de rien prouver il respira à fond et se pencha en avant madame je suis un homme à caprice men autorisez-vous un elle le regarda avec curiosité mais sans méfiance il se leva

Prit le bol posé devant elle et l’échangea avec celui de la petite table buvez ceci ordonna-t-il leurs yeux se croisèrent ceux de la jeune femme ne vacillèrent pas mais elle pâit elle étendit la main leva la coupe il retint sa respiration aurait-il commis une erreur elle porta

Le bol à ses lèvres mais à la dernière seconde elle eut un frisson se leva et via le récipient dans un pot où poussait une fougère puis elle se rassit et lui lança un regard de défi il poussa un profond soupir de soullagement alors dit-elle d’une voix légèrement moqueuse

Vous êtes une femme très intelligente madame vous m’avez compris je le crois cela ne doit pas se renouveler vous voyez ce que je veux dire oui répondit d’un ton neutre il hocha la tête satisfait elle était maligne et n’avait pas envie d’être pendue à vous et à

Votre époux pour une longue vie dit-il en levant sa tasse il but et brusquement son visage se convulça d’une façon horrible il tenta de se lever de crier il devint écarlate ses membres se raiddirent il s’écroula tordu par la douleur madame meroden se pencha vers lui un petit sourire sur les lèvres vous

Avez commis une erreur monsieur Evans dit-elle avec douceur vous pensiez que je voulais tuer George quelle stupidité vraiment elle demeura une minute à contempler le mort la troisième personne qui avait menacé de la séparer de l’homme qu’elle aimait son sourire s’élargie elle ressemblait plus que

Jamais à une Madonne puis elle se mit à crierorge George viens vite un terrible accident ce pauvre monsieur Evans

8 Comments

  1. Merci chère Mounia 🙏. Encore des moments tellement agréables à vous écouter ! Nous sommes gâté.e.s ! Comme je n'arrive pas à vous envoyer des photos de mes petites sculptures sur pierre de stéatite, je vais essayer de faire une petite vidéo à votre intention (dans quelques jours). Décidément j'adore votre manière de conter !!! 🤩🥰

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